• - Ma petite amie ne devrait pas me quitter

    Travail d'investigation sur "ma petite amie ne devrait pas me quitter".

     

     

    papillon

     

     

    "Je suis triste qu'elle puisse me quitter".

    Katie : "Elle ne devrait pas te quitter" : es-tu absolument sûr que ce soit vrai ? Peux-tu être absolument certain qu'il ne soit pas dans ton intérêt qu'elle te quitte, que tu ne mènerais pas une existence meilleure sans elle ?

    "Non, je ne peux pas le savoir. Mais c'est difficile à imaginer, quand même.

    Katie : Et comment réagis-tu quand tu crois la pensée : "Elle ne devrait pas me quitter quand elle en a envie" ?

    "Je me sens fragile. Misérable."

    Katie : L'impression d'être abandonné ? Comment réagis-tu quand tu te dis qu'elle va te quitter ? Comment la traites-tu quand tu te sens fragile et misérable ?

    "Je me cramponne et je boude. Je la surveille tout le temps. Je fais exactement le genre de choses qui lui donnent envie de partir.

    Katie : Oui. Commences-tu à voir ton innocence ? On pourrait tous changer, si seulement on savait comment faire. Or tu ne le sais pas, aussi l'ego échafaude-t-il un plan plus compliqué. Et ça ne marche pas mieux. Ce n'est qu'une arnaque que tu te fais à toi-même. Il n'y a que l'intégrité qui marche. Et comment vis-tu avec elle, en essayant d'être "l'être tant attendu" ? Est-ce que tu souris quand tu n'en as pas envie ? Est-ce que tu dis oui quand tu penses non ?

    "Je donne même quand j'estime ne rien avoir à donner".

    Katie : Oui, c'est comme cela que tu réagis quand tu crois à cette pensée. Tu n'as plus de vie propre, tu te perds à vouloir essayer de gagner son approbation. Les gens ne sont pas attachés à des personnes, mais à leurs croyances. Qui serais-tu sans la pensée qu'elle ne doit pas te quitter ?

    "Je serais bien plus calme. Je ne me ferais pas tant de soucis".

    Katie : "Je suis triste qu'elle puisse me quitter" : retourne cette phrase.

    "Je suis triste que je puisse me quitter moi-même".

    Katie : Quand, mentalement, tu te désintéresses de tes affaires au profit des siennes, quand tu suis la piste mentale "Elle va me quitter", tu t'abandonnes toi-même. Qui ça regarde, avec qui tu vis ?

    "Moi".

    Katie : Et qui ça regarde avec qui elle vit ?

    "Elle".

    Katie : Oui, mon grand. Croire la pensée que ton partenaire ne doit pas te quitter revient à dire : "Je veux que tu restes avec moi, même si ce n'est pas ce que tu veux. Je me fiche de ce qui te va le mieux. Et, au fait, je t'aime".
    A mes yeux, cela ne ressemble pas à de l'amour. Libéré de la pensée que ta partenaire devrait vouloir rester avec toi, tu peux te joindre totalement à ses plans de te quitter.

    "Ça me paraît très difficile".

    Katie : Est-ce vrai ? Qui serais-tu sans la pensée qu'elle doit rester ? Essaie d'imaginer vraiment cela.

    "En fait, ça serait un soulagement de ne plus être prisonnier de l'idée qu'elle doit rester. J'aurais plus d'espace pour respirer dans ma vie. Je m'ouvrirais à d'autres possibilités.

    Katie : Et qui serais-tu, si tu pouvais la regarder sans la pensée "Elle doit rester" ?

    "Je réalise que je serais vraiment heureux si elle était heureuse. Elle ferait mieux de partir, s'il s'avère que c'est-ce qu'elle veut. Je m'en sortirai."

    Katie : Oui, mon ange. Peux-tu trouver un autre retournement ?

    "Je suis triste à l'idée que je puisse la quitter. Et, au niveau émotionnel, je la quitte chaque fois que je pense qu'elle ne devrait pas me quitter".

    Katie : Tu la quittes quand tu penses qu'elle ne devrait pas avoir d'autre vie que celle que tu souhaites qu'elle ait. Tu quittes celle qu'elle est vraiment, pour vivre avec une femme terrifiante, susceptible de te quitter à tout moment. Il y  a encore un autre retournement : peux-tu le trouver ?

    "Hmm… Je suis heureux qu'elle puisse me quitter ? C'est vrai que ça pourrait aussi être vrai."

    Katie : Parce que cela te donnerait l'occasion de te découvrir. Tu aurais la  possibilité de te concentrer non pas sur elle, mais sur toi et tes pensées, qui sont la cause de toutes tes souffrances.

    "Jusqu'ici, l'idée de me retrouver seul a toujours été synonyme de tristesse et de panique."

    Katie : Quand on soumet ses pensées à investigation et qu'on découvre ce qui est vrai, on n'est plus jamais seul, qu'on ait un partenaire ou non.

     

    (Source : j'ai besoin que tu m'aimes, est-ce vrai ? de B. K.)

     

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