• - Quand vous êtes persuadé que c'est vrai...

    Il est possible que votre réponse affirmative aux questions 1 et 2 ne vous satisfasse pas entièrement et il peut vous sembler que votre investigation ne mène nulle part. Vous souhaitez aller plus loin, mais l'affirmation que vous avez notée ou la pensée qui vous tourmente continue de paraître un fait inattaquable. Voici quelques moyens d'inciter vos pensées à faire surface, de pousser de nouvelles assertions qui permettront à l'investigation d'aller plus loin et de soulager votre stress.
    Et cela signifie que .....................


    papillons

     


    Un moyen efficace de vous inciter à un suivi est d'ajouter "et cela signifie que ......." à votre déclaration initiale.
    Votre souffrance peut être provoquée par une interprétation des faits plutôt que par la pensée que vous avez notée. Cette phrase additionnelle vous pousse à révéler votre interprétation des faits. La réponse à cette exhortation, aux fins de l'investigation, sera toujours ce que, d'après vous, votre affirmation devrait être.
    Disons que vous avez écrit : "Je suis en colère contre mon père parce quil m'a frappé". Est-ce vrai ? Oui, vous êtes en colère, et oui, il vous a frappé à plusieurs reprises quand vous étiez enfant. Essayez de noter cette affirmation en y ajoutant votre interprétation. "Je suis en colère contre mon père parce qu'il ma frappé, et cela signifie que ....." votre ajout sera peut être "et cela signifie qu'il ne m'aime pas".
    Maintenant que vous avez mis en lumière votre interprétation, vous pouvez la passer à l'investigation. Notez la nouvelle affirmation et appliquez-y les 4 questions et l'inversion. Vous en viendrez peut-être à réaliser que c'est votre interprétation du fait qui entraîne votre stress.



    Que pensiez-vous obtenir ?

    Une autre astuce pour faire surgir d'autres affirmations consiste à lire l'assertion initiale et à vous interroger sur ce que vous auriez si la réalité avait été dans votre sens ou avait correspondu à votre avis. Supposons que vous ayez tout d'abord écrit : "Paul devrait me dire qu'il m'aime". Votre réponse à l'incitation "Que pensiez-vous obtenir ?" pourrait être que si Paul vous disait qu'il vous aime, vous vous sentiriez rassurée. Notez cette affirmation - "Je me sentirais rassurée si Paul  me disait qu'il m'aime" - et passez-la à l'investigation.



    Quelle est la pire chose qui puisse survenir ?

    Quand votre affirmation porte sur une chose que vous croyez ne pas vouloir, lisez la et envisagez la pire issue que la réalité puisse vous infliger. Imaginez que vos pires craintes prennent vie sur papier. Soyez consciencieux, poussez la vision aux li mites  de l'horreur.
    Par exemple, si votre assertion était  "Je suis anéanti parce que ma femme m'a quitté", demandez-vous quelle est la pire chose qui puisse arriver. Faites une liste des événements horribles que vous imaginez comme résultats de votre situation actuelle. Après chaque scénario tragique qui vous vient à l'esprit, imaginez ce qui pourrait se passer ensuite. Et encore par la suite. Soyez pareil à  un enfant affolé. Soyez scrupuleux, laissez-vous aller.
    Une fois terminée la rédaction de ce scénario monstrueux, reprenez le tout en tête de votre liste et appliquez les 4 questions et l'inversion à chaque affirmation "la pire imaginable". Investiguez vos déclarations, les unes après les autres.



    Qu'est-ce que ça "devrait" être ?

    Une 4ème exhortation utile consiste à chercher la version "devrait" ou "ne devrait pas" de votre  affirmation initiale. Si votre colère découle de la conviction que la réalité aurait dû être différente, réécrivez l'affirmation "Je suis en colère contre mon père parce qu'il me frappait" sous la forme "Mon père n'aurait pas dû me frapper". Cette déclaration peut se révéler plus facile à investiguer. Avec la première forme de l'assertion, nous connaissons la réponse - ou nous en sommes persuadés - avant même d'amorcer le processus d'investigation. "Est-ce vrai ? Sans l'ombre d'un doute". Nous pourrions mettre notre main au feu que ça l'est. Après une démarche de réécriture, nous n'en sommes plus si convaincus et nous nous montrons alors plus ouverts à la découverte d'une autre vérité, plus profonde celle-là.


    Où est la preuve ?

    Quelquefois, vous êtes persuadé que votre déclaration écrite est vraie, vous croyez en être absolument certain, mais vous n'avez pas examiné votre "preuve". Si vous souhaitez vraiment connaître la vérité, vous devez mettre au clair toutes vos preuves et les passer à l'investigation.

    Voici un exemple :

    Affirmation initiale : Je suis triste parce que Paul ne m'aime pas.

    Les preuves qu'il ne m'aime pas :

    1. Il passe parfois à côté de moi sans m'adresser la parole.
    2. Quand j'entre dans une pièce, il ne lève pas les yeux.
    3. Il fait comme si je n'étais pas là, persistant à faire ce qui l'intéresse.
    4. Il ne m'appelle pas par mon nom.
    5. Je lui demande de sortir la poubelle et il fait semblant de ne pas m'entendre.
    6. Je lui dis à quelle heure le repas sera servi, et parfois il ne vient pas.
    7. Quand nous finissons par avoir une discussion, il paraît distant, comme s'il avait quelque chose de plus important à faire.



    Investiguez chaque "preuve de la vérité" en posant les 4 questions et en les inversant, comme dans l'exemple qui suit :


    1. Il passe parfois à côté de moi sans m'adresser la parole. Voilà la preuve qu'il ne m'aime pas. Est-ce vrai ? Suis-je absolument certaine que c'est vrai ? (Est-il possible qu'une autre activité captive son attention ?) Poursuivez avec les 4 questions et l'inversion.


    2. Quand j'entre dans une pièce, il ne lève pas les yeux. Voilà la preuve qu'il ne m'aime pas. Est-ce vrai ? Suis-je absolument certaine que cela signifie qu'il ne m'aime pas  ? Continuez à évaluer votre preuve à partir des 4 questions et de l'inversion.

    Passez ensuite toute votre liste au crible et retournez à l'investigation principale :

    "Je suis triste parce que Paul ne m'aime pas - est-ce vrai ?


    Découvrir votre « attestation de vérité »

    Songez à quelqu'un qui, dans votre vie actuelle ou passée, ne vous aime pas, selon vous.

    Dressez ensuite la liste de vos preuves le corroborant.
     

    Maintenant, investiguez chaque affirmation « prouvant cette vérité » inscrite sur votre feuille, en faisant appel aux 4 questions et à l'inversion.


    (Source : B.K. dans "aimer ce qui est")

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