• - Une femme extraordinaire

    Présentation de Byron Kathleen Reid

     

    Byron Katie

     

    Byron Katie est une femme simple, originaire d'une petite ville dans le désert d'Arizona.

    Son parcours de vie l'a conduite a réaliser que la réalité ne se trouvait pas dans ses fausses croyances, qu'elle avait envers elle-même et envers les autres.

    Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages dans lesquels elle développe le processus de sa découverte concernant les pensées qui la faisaient souffrir.

    L'investigation est le starter de ce processus qui amène au changement de regard sur les évènements et les gens.

    C'est un travail de discernement et de reconnexion sur le moment présent.

     

    Vous trouverez sur ce blog quelques extraits des excellents ouvrages de Katie.

     

    Il faut savoir ce que l'on veut dans la vie : souffrir ou être heureux.

    Vous choisissez quoi ?

     

     

    Une plus ample présentation de Katie, extraite de "Je veux que tu m'aimes - est-ce bien vrai ?"

    [par John Tarrant, auteur de Bring Me the Rhinoceros ans Other Zen Koans to Bring You Joy]



    Ce qu’il y a d’intéressant, chez Byron Kathleen Mitchell (oui, Byron est vraiment son prénom de naissance : Byron Kathleen Reid), c’est ce qu’elle a découvert et enseigne à propos de l’amour. C’est quelque chose d’extraordinaire. Une fois que vous en aurez pris connaissance, vous verrez combien c’est évident et cette approche transformera votre vie, pour peu que vous l’essayiez. Ca a marché pour moi. Par ailleurs, pour que vous n’alliez pas vous imaginer qu’elle a quelque chose de différent des autres qui la rend capable de réaliser des exploits qui vous sont inaccessibles, il serait peut-être bien que vous sachiez deux ou trois choses d’elle. Vous verrez ainsi que ce qu’elle enseigne peut aussi s’appliquer aux autres, et notamment à vous. Sa vie jusqu’ici a été ordinaire et difficile, elle a connu le succès, elle a tantôt commis des erreurs de jugement, tantôt fait preuve d’intelligence, bref une vie comme la plupart des autres.
    Dans les récits d’autrefois, quand les sages reviennent du désert, ils ont les cheveux longs et sont d’ordinaire vêtus d’une robe -comme tout le monde dans le désert- et ils ne peuvent s’empêcher de parler de ce qu’ils ont trouvé là-bas. Aux États-Unis, les gens ayant cette sagesse nous paraissent plus ordinaires : ils ont peut-être les cheveux et les ongles longs, et un passé dans l’immobilier. Byron Kathleen Mitchell (tout le monde l’appelle Katie) a effectivement un passé dans l’immobilier et, bien qu’elle n’ait plus les cheveux longs et qu’elle porte des vêtements Eileen Fisher, elle ne peut s’empêcher de nous parler de ce qu’elle a découvert.
    Byron Katie vient effectivement du désert, de Barstow très exactement ; c’est la première composante du mythe de la création de sa découverte. Barstow se trouve dans le désert Mojave du Sud de la Californie, c’est le dernier arrêt avant la longue étape qui conduit en Arizona. La ville possède des voies de garage de chemin de fer et une base de l’armée de l’air, à proximité, avec de jolies rangées de maisons dans les jardins desquels le personnel militaire cultive des fleurs, non loin du désert. Le Mojave a un aspect désolé, même pour un désert ; il lui manque la fantaisie des cactus. Il peut cependant devenir très beau, pour peu que vous lui prêtiez attention. Si vous vous y baladez au coucher du soleil en compagnie de Katie, son vent chaud vous fera l’effet d’une caresse, les rochers prendront des teintes subtiles de brun, de jaune, de noir et de rouge, et les ombres seront bleues. Elle vous conduira à travers les canyons jusqu’à des recoins cachés où coule de l’eau, et peut-être le désert se mettra-t-il à vous paraître accueillant, et vous croirez alors Katie quand elle dit qu’il fut son maître.
    Son histoire lui appartient, et pourtant c’est l’histoire de tout le monde. Elle était mariée avec bonheur à un mari qui l’aimait, avait trois enfants et une entreprise, puis elle devint malheureuse, progressivement pour commencer, puis très brutalement. Elle prit beaucoup de poids, se mit à boire, à se mettre en colère et à avoir peur, au point de dormir avec un revolver sous l’oreiller. La chose n’est pas aussi inhabituelle à Barstow qu’à San Fancisco, mais cela mettait tout de même sa famille mal à l’aise. Elle continuait de s’occuper de son entreprise, mais elle ne s’en sortait plus dans les autres domaines et se sentait profondément indigne. Jusque là, c’est une histoire assez ordinaire, avec des souffrances aussi ordinaires, quoique importantes ; l’histoire de quelqu’un qui déambule dans la vie en regardant le paysage, jusqu’à ce que quelque chose le frappe sur le côté de la tête, afin d’attirer son attention.
    La partie la plus intéressante de l’histoire commence généralement au moment où la personne tombe de sa mule, et c’est effectivement le cas pour Katie. Sa crise était profonde et ne semblait pas  vouloir se résoudre d’elle-même. C’était une crise de tout son être. Sa famille se demandait si elle était en train de devenir folle. Elle s’inscrivit à un centre de traitement des troubles alimentaires, car c’était la seule pratique thérapeutique que sa mutuelle acceptait de payer : une jolie petite touche pratique, typiquement américaine.
    Cette idée absurde tourna plutôt bien. Pendant un temps, Katie arrêta tout simplement de faire tout ce qu’elle faisait. Mais ce n’est ni une thérapie, ni un traitement qui l’aida vraiment. Elle se réveilla simplement un matin et le monde était sens dessus dessous, et son propre coeur également. Elle venait de tomber de sa mule sur la route de Damas, et sa vie ne serait plus jamais la même. C’était en 1986.
    Ce fut l’une de ces expériences soudaines, intenses et transformatrices qui se produisent on ne sait pourquoi et qu’on appelle «illumination» en Asie. Soudain, tout se retrouve inversé. Alors qu’avant elle était effrayée et désespérée, elle éprouvait désormais de l’amour et de la bonté à chaque instant. Tout le monde en était surpris, à commencer par ses enfants. Pour eux, c’était le jour et la nuit. Ils surent instantanément qu’ils n’avaient plus à avoir peu. Désormais elle était pleine d’amour, elle les écoutait, elle ne se mettait plus en colère, elle se réjouissait de ce qu’ils vivaient, ce qui les aida à s’en réjouir eux-mêmes.
    Mais qu’est-ce qui avait changé, au juste ? Katie avait fait une découverte toute simple. Elle avait constaté que, jusque là, elle croyait ses pensées et qu’elle en était à moitié morte de terreur. Un jour, elle s’arrêta de croire ses pensées et le monde s’arrêta en même temps. Son conflit intérieur et sa peur disparurent. A l’instant même, elle ressentit beaucoup d’empathie pour tous ceux qui connaissaient encore la même détresse et elle eut envie de leur expliquer ce qu’elle avait perçu. Ce sentiment d’amour et de connexion à autrui fut le début d’une méthode destinée  à aider les gens.
    Voici, en ses propres termes, comment elle en parle :
    Je vis clairement et de façon irrévocable que tout était l’inverse de ce que je croyais. Mon mode de pensée s’était opposé à ce que les choses étaient véritablement, et qu’il y réagissait en inventant des histoires reflétant ce que je pensais qu’elles devraient être. «Mon mari devrait être plus honnête». «Mes enfants devraient me respecter davantage.» Désormais je voyais qu’au lieu d’observer ce qui se passait, je mettais des conditions aux événements - comme si j’avais le pouvoir d’imposer ma volonté à la réalité.
    Dès lors il devint clair que la vérité était exactement l’inverse. Mon mari n’avait pas à être plus honnête, car il n’était pas malhonnête. Mes enfants n’avaient pas à me respecter davantage, car ils ne me manquaient pas de respect. Je me mis instantanément à aimer la réalité. Je découvris que c’était plus naturel et plus reposant.

    Quand au reste, comment vit-on quand on est heureux ? Eh bien, certaines choses changent beaucoup : Katie a perdu du poids, sa tristesse et sa colère ont disparu. D’autres choses  ne changent guère, vues de l’extérieur. Elle s’est remariée. Elle reste très proche de ses enfants, qui font aussi bien les trucs habituels que les choses surprenantes qui caractérisent les enfants. Sa fille a elle-même deux enfants et Katie aime raconter comment elle a assisté à leur naissance. L’un de ses fils aime le motocross et fait du rock, à Los Angeles, tandis que l’autre est électricien et a trois enfant. Bref, la vie de famille.
    Ce qui a complètement changé, c’est la vie professionnelle de Katie. Après que son  monde se fut arrêté, elle s’est mise à accueillir les gens qu’elle rencontrait avec une telle fraîcheur et une telle présence que les habitants de Barstow commencèrent à parler d’une dame qui était «allumée», «illuminée», comme si quelque chose brillait en elle. Ils se mirent à lui parler de ce qui les faisait souffrir, et elle les invitait chez elle, leur offrait un repas ou une tasse de thé, et les faisait asseoir dans son canapé. Elle leur demandait d’écrire les pensées qui les perturbaient, puis elle leur posait ses fameuses questions, en commençant par «dites-moi, ma belle/mon grand, est-ce vrai ?» Katie ne disait à personne ce qu’il devait faire ou croire. Les gens répondaient à ses questions par eux-mêmes. En retour, leur vie changeait. Rapidement, pour certains ; plus lentement pour d’autres.
    Après ses débuts dans l’intimité, son enseignement a commencé à se propager, à mesure qu’on l’invitait dans divers lieux de Californie, pour commencer, puis dans le monde entier. Elle a enseigné à peu près partout, d’Osaka à Cape Town, et de Jérusalem à la prison de Saint Quentin. A des milliers et des milliers de gens. Les gens transmettent ce qu’ils ont appris à leurs amis, et c’est ainsi que son travail se propage. Sa méthode est restée à peu près la même, bien que, aujourd’hui, elle n’ait plus guère l’occasion de cuisiner. Elle continue d’appeler les gens «ma belle, ma chérie/mon cher, mon grand» ou parfois «mon ange», termes qu’elle emploie facilement, comme une petite marque d’affection. Son activité consiste à demander aux gens d’écrire les pensées qui les font souffrir. Puis, elle pose ses questions. Katie commence toujours par ce que pensent les gens d’autrui, des pensées qui gravitent généralement autour de l’amour, de l’approbation, de l’appréciation ou de l’admiration, cet enchevêtrement de sentiments que les gens ont les uns pour les autres, à la maison comme au travail. Le coeur humain et ce qui s’y passe, voilà le domaine où s’exerce sa sagesse et le lieu où elle apporte bonté et clarté. Si l’illumination vous intéresse, elle en a fait quelque chose d’accessible, sans avoir à aller dans un monastère ni dans le désert. Ses questions nous aident à intégrer la sagesse naturelle que nous possédons tous, quand nous n’avons plus la peur ni la colère aux trousses.
    Voici comment Katie décrit elle-même sa découverte :
    Ma vie ressemblait à la fable suivant. Je marchais dans le désert Mojave, par une journée magnifique, toute à mes pensées. Soudain, oh mon Dieu !, je me suis retrouvée face à un grand et gros serpent à sonnettes vert du Mojave. J’avais presque marché dessus ! Il n’y avait personne à la ronde avant des kilomètres et je risquais de mourir de mort lente et douloureuse. Mon coeur battait à me faire éclater la poitrine, mon front ruisselait de sueur et j’étais paralysée par la peur.
    Puis, je ne sais trop comment, mes yeux se mirent à fixer plus clairement devant moi. J’osai un autre regard en direction du serpent et, miraculeusement, je constatai : c’est une corde ! Ce serpent est une corde ! J’en tombai à genoux et me mis à rire, à pleurer, à prendre pleinement conscience de ce qui venait d’arriver. Je ressentis même le besoin de la toucher.
    Que s’était-il passé ? j’étais sûre d’une chose : désormais, j’étais en sécurité. Je savais que je pouvais poser les pieds sur cette corde durant mille ans et ne plus jamais en avoir peur. J’en étais tellement reconnaissante, je me sentais si bien. Le monde entier tomberait sur ce serpent, crierait, s’enfuirait en courant, en ferait des crises  cardiaques ou mourrait de peu, que je n’en resterais pas moins là sans crainte, à propager la bonne nouvelle. Je serais capable de comprendre les peurs des gens, de voir leur souffrance, de les écouter me dire pourquoi c’est vraiment un serpent, mais il me serait désormais impossible de les croire ou d’être effrayée par cette corde. J’avais trouvé cette vérité toute simple : ce serpent est une corde.
    Comme le dit Katie, peu importe le niveau de détresse que vous avez atteint ; ce qui compte, c’est que vous commenciez à remettre en question les pensées qui sous-tendent votre tristesse et votre désespoir. Il y a au moins une chose que vous prenez pour un serpent à sonnettes et qu’il n’est en réalité qu’une corde. Les états de confusion dans lesquels vous jettent vos relations ne sont que des formes variées d’une même peur : la peur de ne pas vous en sortir ou de ne pas parvenir à être heureux sans l’approbation ou l’amour de quelqu’un, la peur que tout s’effondre si vous ne travaillez pas 24 heures sur 24 à satisfaire votre patron, votre conjoint ou vos collègues. Katie montre qu’il existe une autre façon d’obtenir l’amour, à la fois plus facile et moins désespérée :
    Comment j’aide les gens à savoir que le serpent est une corde ? J’en suis incapable. Il faut qu’ils le découvrent par eux-mêmes. Ils pourraient me croire sur parole, parce qu’ils aimeraient bien que ce soit vrai. Mais tant qu’il ne l’auraient pas constaté par eux-mêmes, ils continueraient de croire dans leur coeur que cette corde est un serpent venimeux et qu’ils courent un danger mortel.
    Les pensées sont comme ça, et l’investigation concerne les serpents qu’on a dans la tête, c’est-à-dire les pensées qui nous empêchent d’aimer et d’être conscients que nous sommes aimés. Je vois clairement que chaque pensée stressante et dénuée» d’amour est une corde. Le questionnement est destiné à vous aider à découvrir par vous-même que les serpents de votre esprit ne sont véritablement et réellement que des cordes.

    La plus belle découverte de Katie c’est que lorsqu’on remet ses pensées en question, on découvre que le monde est un endroit autrement plus agréable qu’on ne l’imaginait, et qu’il est donc inutile de s’endormir dans la peur ou de se réveiller angoissé. Quand vous commencez vraiment à observer les choses, le monde est rempli d’amour et il y a tout ce qu’il faut pour tout le monde.

    - Présentation du Travail »

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 22 Septembre 2011 à 11:45

    C'est Roselyne de LDA, je te fais un petit coucou, j'aime bien tes blogs.


    Je vais mettre les liens sur celui concernant la Pensée positive et le Développement Personnel.


    Bisous

    2
    Shakina Profil de Shakina
    Jeudi 22 Septembre 2011 à 12:12

    Merci Roselyne, biz

    3
    Vendredi 2 Mars 2012 à 20:29

    Merci d'avoir crée ce blog. je découvre, grâce à une amie très chère, Byron Katie et son Travail !

    4
    zaboubc
    Samedi 26 Mai 2012 à 14:21

    félicitation, super  création,  de trés belles photos

    trés agréable à lire, trés intérressante,  merci au plaisir de te lire

    zabou

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    5
    zaboubc
    Samedi 26 Mai 2012 à 14:22

    je suis trés heureuse de découvrir tes blog

    zabou

    6
    tassyla Profil de tassyla
    Jeudi 27 Décembre 2012 à 04:46

    MERCI A TOUS ET QUE LA PAIX REGNE

    7
    Hind33
    Dimanche 28 Juillet 2013 à 03:12
    Bonjour
    Je recherche une medium que j'ai rencontrée dans le cabinet voyance des anges Elyna elynton
    Son pseudo était angele
    Pouvez vous me dire s'il s'agit de vous ?
    Merci
    Hind
    8
    Shakina Profil de Shakina
    Dimanche 28 Juillet 2013 à 03:34

    Bonjour Hind,

    Désolée, je ne suis pas la personne que vous recherchez.

    Bonne continuation à vous

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