• - Briser l'envoûtement de la pensée

    Vide ton esprit de tout ce qu’il pense être vrai ou faux, ou bien ou mal, de toute pensée qu’il juge digne, et de toutes les idées dont il a honte. Ne t’accroche à rien. N’apporte avec toi aucune pensée que le passé t’a enseignée, ni aucune croyance que tu as jamais apprise auparavant de quoi que ce soit. Oublie ce monde, oublie ce cours, et viens les mains entièrement vides à ton Dieu.

    «Un Cours en Miracles» - Leçon 189


    Nous entrons dans ce monde sans aucune image de soi. Avec le temps nous en créons une graduellement. Ce que nous créons dépend de notre conditionnement, religion, race, sexe, expériences de vie, que nous soyons aimé ou non, notre éducation, et de plusieurs autres facteurs.

     

     

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    Nous sommes finalement un paquet de mémoires, d’habitudes et de conditionnement. Tout cela n’est que pensée. Si ces pensées sont crues nous avons alors créé un soi. L’image de soi change au cours de l’acquisition de nouvelles expériences. Si nous vivons quelque traumatisme dans nos vies, ceci peut nous emmener à nous sentir victime. D’anciennes pensées que nous avons déjà crues seront libérées, et seront remplacées par de nouvelles. De cette façon, les images que nous avons de nous-même changent constamment. Si nous ne prenons pas du recul en surveillant cette image tout en la voyant seulement comme une pensée à laquelle nous croyons, nous mènerons nos vies comme si nous étions en transe.

    «Un Cours en Miracles» nous demande de pardonner cette image, de faire un pas derrière et de la regarder sans jugement. De cette façon elle commencera à perdre son pouvoir sur nous. L’identification avec cette image est normalement très forte en nous. Elle ne semble pas être une image, mais plutôt ce que nous sommes réellement. Si quelqu'un nous dit quelque chose qui contredit l’image que nous avons, cela peut être très douloureux. Notre ego nous informera que c’est injuste et nous conseillera d’attaquer.

    Les pensées ne détiennent aucun pouvoir en elles-mêmes. C’est lorsque nous les croyons qu’elles deviennent importantes et affectent nos vies. Si nous regardons le parcours de nos vies, nous découvrirons des pensées que nous avons alors prises très au sérieux, mais qui ne nous touchent plus maintenant.

    Si tu es désireux de renoncer au rôle de gardien de ton système de pensée et de m’en ouvrir l’accès, je le corrigerai avec beaucoup de douceur et te ramènerai à Dieu. T-4.1; 4.7.

    Nous dépensons beaucoup de temps à protéger et à défendre notre image de soi. Après tout, c’est ce que nous croyons être. Notre sécurité réside dans ce que nous croyons être vrai. Si notre système de pensée est menacé, notre sécurité est menacée. Quand Jésus prêchait en Palestine, il défiait fortement le système de pensée du clergé. Cela produisit une insécurité et une peur très fortes dans leurs esprits. Son message d’amour était vu comme une menace et devait être attaqué.

    Si nous étudions des cultures variées, nous trouvons rapidement que ce qui est important dans une culture ne l’est pas chez une autre. Si nous regardons aussi une seule culture, mais en différentes périodes de son histoire, nous voyons encore que ce qui était considéré comme essentiel en son temps pourrait ne plus l’être à présent.

    Le Cours nous enseigne que notre véritable identité est le Christ. Nous sommes éternel, informe, parfait esprit. Nous ne sommes pas des corps et personnalités. Nous ne sommes pas mâle ou femelle. Ce sont toutes des identifications corporelles. Toutes les étiquettes que nous nous attribuons sont des pensées auxquelles nous croyons, et nous sommes heureux d’aller en guerre pour les défendre. Ma religion par opposition à la vôtre, la démocratie par rapport au communisme, etc.

    Le Cours veut que nous reculions et regardions toutes les images que nous avons créées durant nos vies et que nous nous demandions : « sont-elles vraies ? » Ou ne sont-elles que des pensées auxquelles nous avons donné de l’importance pour un temps? Comme dit Byron Katie : « Qui serions-nous sans notre histoire ? »

    Le monde ne peut pas enseigner d’images de toi à moins que tu ne veuilles les apprendre. Le temps viendra où toutes les images auront passé, et tu verras que tu ne connais pas ce que tu es. C’est à cet esprit descellé et ouvert que la vérité retourne, sans être entravée ni liée. Là où les concepts de soi ont été mis de côté, la vérité est révélée exactement telle qu’elle est. Quand chaque concept a été mis en doute et en question, et reconnu comme n’étant fondé sur aucune hypothèse qui tiendrait à la lumière, alors la vérité est laissée libre d’entrer en son sanctuaire, propre et libre de culpabilité. Il n’est pas d’énoncé que le monde ait plus peur d’entendre que celui-ci :

    Je ne connais pas la chose que je suis, et je ne sais donc pas ce que je fais, où je suis, comment regarder le monde ni comment me regarder moi-même.

    Or dans cette leçon naît le salut. Et Ce que tu es te parlera de Soi-même. 

    T-31.V.17.

    Pendant que notre esprit contient de puissantes images de qui nous pensons être, il n’y a aucun espace pour que la vérité puisse entrer, comme la citation précédente l’indique. Il se trouve une grande peur associée à l’abandon de ce que nous pensons être. Nous croyons que sans l’image de soi que nous avons créée, nous ne serions rien. Mais ces images se tiennent devant la vérité et l’obscurcissent.

    Comme le soleil au lever fait activer le monde, ainsi le fait la conscience de soi en opérant des changements dans l’esprit. Dans la lumière de la conscience de soi calme et stable, des énergies intérieures s’éveillent et font se produire des miracles sans aucun effort de votre part.

    Nisargadatta Maharaj *

    Comment tout ceci peut-il être changé afin que la vérité puisse descendre sur nos esprits et que nous puissions nous rappeler la paix de Dieu? Si les images que nous avons à propos de nous-même furent créées par le fait de prendre sérieusement la pensée, nous pouvons renverser le processus. Nous sommes tellement habitué à porter une attention sérieuse aux pensées qui surgissent dans nos esprits. Autrement, nous pourrions regarder ces images apparaître mais sans leur accorder de l’importance. Nos pensées sont habituées à être prises sérieusement. Qu’arriverait-il si nous leur donnions moins d’attention? Elles ne seraient plus « nourries ». Les pensées qui viennent et partent dans notre esprit commenceraient à être traitées comme des odeurs variées qui entrent et sortent de notre nez.

    Le pardon… est calme, et tranquillement ne fait rien… Il regarde simplement, attend et ne juge pas. Livre d’Exercices p.418 – 1.4 :1-3

    Nous devons briser le charme séducteur de la pensée. Nous possédons des pensées, mais nous ne sommes pas nos pensées.

    Tu ne connais pas la signification de quoi que ce soit que tu perçois. Il n’est pas une de tes pensées qui soit entièrement vraie. Reconnaître cela, c’est pour toi un solide début. Tu n’as pas été mal guidé ; tu n’as pas accepté de guide du tout. Ton grand besoin est d’être instruit en perception, car tu ne comprends rien. Reconnais cela mais ne l’accepte pas, car comprendre est ton héritage. Les perceptions sont apprises, et tu n’es pas sans Enseignant. Or ton désir d’apprendre de Lui dépend de ton désir de remettre en question tout ce que tu as appris de toi-même, car toi qui as mal appris ne devrais pas être ton propre enseignant.       T-11.VIII.3. 

    L’esprit a une fonction très importante. Aucun de nous ne pourrait survivre dans le monde sans lui. L’enseignant américain Adyashanti réfère à cet aspect de l’esprit comme à un «coffre d’outils». Vous en avez besoin pour lire cet article, conduire une voiture, comprendre l’ordinateur. Si l’esprit pouvait demeurer dans cette sphère d’opération tout irait bien. Cependant, nous cherchons à nous en servir dans des domaines non désignés pour cet usage. Il ne devrait pas nous dire qui nous sommes. Cela nous sera révélé quand notre esprit devient tranquille. Comme la citation ci-dessus le souligne :

    Or dans cette leçon naît le salut. Et Ce que tu es te parlera de Soi-même. T-31.V.17

    La vérité de qui nous sommes ne peut être apprise par l’intermédiaire de l’esprit. Toutes les images de nous-même ne font que bloquer l’éveil à la vérité. Si nous pensons savoir qui nous sommes, la vérité doit attendre. Nous devons donner à Dieu une ouverture. Penser et faire des images sans cesse dresse un voile en face de la vérité. Au moment où nous commençons à défier notre esprit en ne prenant pas sérieusement les images qu’il crée, nous commençons à affamer l’esprit. Éventuellement, l’esprit retournera à sa véritable fonction, qui est d’être un merveilleux outil pour nous aider à vivre la vie ici. Maintenant, un espace a été créé qui permet à la sagacité intuitive de l’esprit de guider nos vies.

     

    *Ce qui est profondément caché dans notre être intérieur réside dans le silence et le calme et dans le silence des sources profondes de la source éternelle, inépuisable et originale de tout l'être. Les mots innombrables troublent l'âme; où les mots deviennent silencieux, l'éternel commence. Se garder intérieurement silencieux devant Dieu est la condition nécessaire implicite pour percevoir l'éternel à l'intérieur de nous. Si Dieu doit parler, alors toute pensée, tout imaginaire et toute opinion doivent demeurer tranquilles. Toutes les facultés doivent rester silencieuses et préparer un lieu de calme intérieur pour que Dieu puisse parler en nous. 

     

     

     

               Source : Wolfgang Kopp - Free Yourself of Everything

    http://www.acfip.org/Briserenvotement.htm






     

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