• - A vous de jouer : le questionnaire

    Vous en savez suffisamment désormais pour faire l'essai du Travail. Mettez d'abord vos pensées sur papier. Ce n'est pas encore le moment d'investiguer à partir des 4 questions ; nous y reviendrons plus tard. Choisissez simplement une personne ou une situation et rédigez en faisant appel à des phrases brèves, simples. Souvenez-vous de pointer le doigt, de porter le blâme ou de poser un jugement vers l'extérieur. Libre à vous d'écrire depuis votre point de vue actuel, à travers les yeux de l'enfant de  5 ans ou du jeune adulte de 20 ans que vous étiez. Mais ne tentez pas encore d'écrire sur vous-même.

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    2. En quoi souhaitez-vous qu'elle change ? Que voulez-vous qu'elle fasse/soit ? Je veux que [nom] fasse/soit ...... .

     

    3. Qu'est-ce que cette personne devrait faire ou ne pas faire, penser ou ressentir ? Comment cette situation devrait-elle être ? [Nom] devrait (ne devrait pas) .......... .

     

    4. Avez-vous besoin de quelque chose de sa part ? Que devrait-elle vous donner afin de faire votre bonheur ? (Imaginez que c'est votre anniversaire de naissance et que vous pouvez obtenir tout ce qui vous chante. Laissez-vous aller ! ) J'ai besoin que [nom] fasse/soit .......... .

     

    5. Quelle est votre opinion à son sujet ? Dressez une liste (évitez de vous montrer rationnel ou bon). [Nom] est ........ .

     

    6. Qu'est-ce que vous ne voulez plus jamais revivre avec cette personne, cette chose ou cette situation ? Je ne veux plus jamais ou je refuse de .............. .

     

    (Note : Il est parfois possible de se sentir perturbé sans en connaître la raison. Par contre, il existe toujours un scénario interne, mais il peut s'avérer difficile à débusquer. Si vous vous sentez bloqué face au questionnaire Jugez votre prochain, voyez "Quand le scénario est difficile à débusquer".)

     


    A VOTRE TOUR : L'INVESTIGATION



    Une à une, analysez les affirmations du questionnaire à l'aide des 4 questions, puis inversez-les. (Si vous avez besoin d'aide référez-vous aux exemples).
    Grâce à ce processus, vous pourrez vous exercer à être ouvert aux possibilités qui vont au-delà de ce que vous croyez savoir. Il n'y a rien de plus passionnant que de pénétrer le mental ignorant.
    C'est comme plonger, posez la question puis attendez. Laissez la réponse vous trouver. J'appelle ce processus la rencontre entre le coeur et le mental : la polarité plus atténuée du mental (que je nomme le coeur) rencontre celle du coeur confus faute d'avoir été investiguée. Quand le mental s'enquiert sincèrement, le coeur répond. Bon nombre  d'entre vous se mettront à avoir des révélations sur eux-mêmes et sur leur monde qui seont susceptibles de transformer leur  vie entière et à jamais.


    Prenez le temps dès maintenant de goûter le Travail. Jetez un coup d'oeil à la première assertion inscrite sur votre questionnaire. Puis posez-vous les questions suivantes :

     


    1. Est-ce vrai ?

    Prenez votre temps. Avec le Travail, il s'agit de déceler ce qui est vrai depuis l'aspect le plus profond de votre être. Peut-être que cette vérité ne correspondra en rien à ce que vous attendiez. Pourtant, en obtenant la réponse qui vous appartient, vous saurez. Soyez indulgent envers vous-même, réfléchissez-y et laissez-la vous conduire encore plus profondément.
    Il n'existe pas de réponses justes ou inexactes. Vous êtes à l'affût de vos réponses maintenant, pas de celles des autres ni de quoi que ce soit d'appris préalablement. L'expérience peut s'avérer troublante, car vous pénétrez l'inconnu. En continuant à percer plus à fond la psyché, laissez la vérité en vous s'élever à la rencontre de la question. En vous abandonnant à l'investigation, soyez indulgent. Consentez à ce que cette expérience vous immerge.


    2. Êtes-vous absolument certain que c'est vrai ?

    Voilà l'occasion de descendre plus en profondeur dans l'inconnu, de débusquer des réponses qui reposent sous ce que nous croyons savoir. Tout ce que je peux vous dire à propos de ces sphères, c'est que ce qui se terre derrière le cauchemar est une bonne chose. Voulez-vous vraiment connaître la vérité ?
    Si votre réponse à la question n°2 est affirmative, vous pouvez passer à la question subséquente. Par contre, il serait peut-être utile de vous accorder une pause pour reformuler votre affirmation afin de mettre en lumière l'interprétation que vous en avez. C'est fréquemment cette interprétation qui reste voilée et qui vous fait souffrir (pour une explication détaillée pour la ré-écriture, se reporter à "Quand vous êtes persuadés que c'est vrai").


    3. Quelle réaction suscite en vous cette pensée ?

    Dressez une liste. Quelle est votre attitude face à vous-même ? De quelle manière traitez-vous la personne en question quand survient cette pensée ? Que faites-vous ? Soyez spécifique. Dressez la liste de vos actes. Que dites-vous à cette personne quand cette pensée jaillit en vous ? Répertoriez vos paroles. Comment vivez-vous quand vous accordez foi à cette idée ? Notez l'effet physique que chacune de vos réactions exerce sur vous. Où ressentez-vous cet effet ? Quelle sensation engendre-t-il (fourmillements, bouffées de chaleur, etc.) ? Quel type de discours intérieur occupe votre tête quand vous avez cette pensée ?


    4. Qui seriez-vous sans cette pensée ?

    Fermez les yeux et attendez. Visualisez-vous un petit moment sans cette pensée. Imaginez que vous n'avez pas la capacité d'avoir cette pensée en présence de la personne en question (ou dans la situation en question).
    Que voyez-vous ? Comment vous sentez-vous ? En quoi la situation est-elle différente ? Dressez la liste des façons de mener votre vie sans  ce concept. Par exemple, comment traiteriez-vous la presonne dans la même situation, en l'absence de cette pensée ? Cela vous paraît-il plus tolérable intérieurement ?


    Inversez-la.


    Pour procéder à l'inversion, reformulez votre affirmation. Cette fois, rédigez-la comme si elle vous concernait. A la place du nom de l'autre, inscrivez le vôtre. Plutôt que "il" ou "elle", inscrivez "je". Par exemple, "Paul devrait être attentionné à mon égard" devient par l'inversion,  "Je devrais être attentionnée envers moi-même" et "Je devrais être attentionnée envers Paul".
    L'autre type d'inversion est un renversement à 180° qui constitue le contraire absolu de la déclaration initiale : "Paul ne devrait pas être attentionné à mon égard". Il ne devrait pas être attentionné, parce qu'il ne l'est pas (à mon avis). Il n'est pas question ici de code moral, mais bien de la réalité toute crue.
    Vous en viendrez peut-être à constater qu'un énoncé possède 3 ou 4 inversions possibles. Ou encore, qu'il n'y en a qu'une ou deux qui paraissent vraies à vos yeux. (L'assertion numéro 6 s'inverse différemment des autres. Nous remplaçons "Je ne veux plus jamais..." par "Je suis disposé à ...." et "Je me réjouis de ...") Référez-vous "L'inversion" pour des précisions sur l'inversion.
    Vérifiez si l'inversion est aussi vraie ou plus vraie que votre assertion initiale. Par exemple, l'inversion "Je devrais me montrer attentionnée face à moi-même" paraît effectivement aussi vraie ou plus vraie que l'affirmation de départ, parce qu'à la seule pensée que Paul devrait se montrer attentionné envers moi, je bous de colère, de ressentiment et je m'occasionne beaucoup de stress. Si j'étais attentionnée envers moi-même, je n'aurais pas à attendre cela des autres. "Je devrais me montrer attentionnée envers Paul" - c'est également aussi vrai que l'assertion première. Quand je pense que Paul devrait être attentionné envers moi et que je ressens de la colère et du ressentiment, je le traite sans aucun égard, particulièrement en esprit. Je dois donc commencer par moi-même et me comporter comme j'attends que Paul le fasse. Pour ce qui est de "Paul ne devrait pas se montrer attentionné à mon égard", c'est certainement plus vrai que son contraire. Il n'a pas à se montrer attentionné, parce qu'il ne l'est pas. Voilà la réalité toute crue.


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    Voici le moment d'appliquer les 4 questions et l'inversion à vos propres jugements, un par un.
    Lisez chaque phrase que vos avez écrite, investiguez chacune de vos affirmations en vous interrogeant :

     



    1.    Est-ce vrai ?


       
    2.    Suis-je vraiment certain que c'est vrai ?


       
    3.    Quelle réaction suscite en moi cette pensée ?


        

    4.     Qui serais-je sans cette pensée ?

     


    Et ensuite, inversez-la.

     


    Si vous faites l'essai du Travail maintenant et qu'il ne semble pas fonctionner dans votre cas, c'est très bien ainsi.

    Passez simplement au chapitre suivant ou livrez-vous au Travail sur une personne différente et revenez à vous plus tard.

    Ne vous préoccupez pas de savoir si le Travail produit ou non des résultats. Vous n'en êtes qu'à vos premiers essais. Tout comme pour apprendre à aller à bicyclette, il suffit de continuer à avancer en titubant.


    En lisant les dialogues, vous en acquerrez l'intuition. Pour tout dire, vous ne serez peut-être pas le premier à en constater les effets. A l'instar de nombre de gens, vous observerez peut-être qu'il ne semble produire aucun résultat sur le coup, et cependant, des changements subtils, indécelables, seront survenus en vous. Le Travail est pénétrant, profond.


    (Source : B.K. dans "aimer ce qui est")

     

     

     

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